Avec notre correspondant à Bruxelles, Grégoire Lory
En tout, cinquantaine de chaînes a retransmis le débat. Les cinq candidats se sont exprimés à tour de rôle sur l’économie, la politique internationale, l’eurosceptisme et l’importance démocratique de ce scrutin. C’est avec une certaine courtoisie que le chrétien-démocrate Jean-Claude Juncker, le socialiste Martin Shulz, le libéral-démocrate Guy Verhofstadt, l’écologiste Ska Keller et le représentant de la gauche radicale, Alexis Tsipras, ont respecté scrupuleusement les règles de ce débat. Chaque intervention se limitait à une minute de temps de parole.
L'austérité en débat
Le ton s’est donc avéré assez consensuel, sauf les questions économiques. Les candidats n’ont, alors, pas hésité à utiliser leur droit de réponse. Alexis Tsipras, représentant la gauche radicale, a dénoncé les politiques d’austérité. Tout comme l’écologise Ska Keller. En réponse le candidat chrétien-démocrate, Jean-Claude Juncker, a rappelé la nécessité de poursuivre l’assainissement des finances publiques. Un point important pour le libéral démocrate Guy Verhofstadt. Le socialiste Martin Schulz a, lui, saisi l’occasion pour présenter une de ses propositions de relance.
Les positions étaient en revanche beaucoup moins tranchées sur les questions de politique internationale ou les dossiers de société. Finalement, chaque candidat s’est engagé à faire de la prochaine Commission européenne une institution plus proche des citoyens.
→ Dans la vidéo ci-dessous (en anglais), avancez directement à 2'45 pour visionner le débat dans son intégralité. Une vision traduite en français est disponible sur le site de nos confrères d'Arte.