Avec notre correspondante à Varsovie, Maya Szymanowska
Cette visite est très attendue à Varsovie car les Polonais s'inquiètent de la crise ukrainienne et de la politique d'expansion de la Russie. L'Otan a été la première organisation internationale à laquelle la Pologne a adhéré en 1991, juste après la chute du communisme pour se libérer au plus vite de la tutelle de Moscou. Vingt-trois ans après, par la voix de son président, Varsovie se félicite de faire partie de l'Alliance atlantique.
Le secrétaire général de l'Otan a été ferme dès le début de sa visite : « La Russie devrait cesser de soutenir les séparatistes et retirer ses troupes de la frontière », a -t-il déclaré après s'être entretenu avec les ministres de la Défense et des Affaires étrangères polonais.
Ce jeudi, il devrait rencontrer le président Bronislaw Komorowski ainsi que le Premier ministre Donald Tusk. La Pologne a d'ores et déjà annoncé qu'elle pourrait augmenter son budget défense à la hauteur de 2 % du PIB.
Anders Fogh Rasmussen, quant à lui, a déclaré que l'Otan, le cas échéant, n'hésiterait pas à prendre toutes les mesures nécessaires pour améliorer la sécurité de ses alliés en Europe centrale et de l'est, notamment pas des manœuvres renforcées, une révision des plans de défense et un déploiement de troupes.