Avec notre correspondant à Londres, Victor Lepoutre
C’est le deuxième volet d’une grève qui a plongé la capitale britannique dans le chaos en février 2014 et provoqué des embouteillages monstres. La modernisation du système de paiement des transports londoniens, qui se base davantage sur les cartes bancaires et moins sur le personnel au guichet, est remise en cause par les syndicats.
Ce mardi et mercredi, les parties centrales de plusieurs lignes seront fermées. Parmi elles, il y a la Central Line, qui traverse Londres d’est en ouest et la Piccadilly Line qui relie la capitale à l’aéroport d’Heathrow. Sur le reste du réseau, les quais risquent d’être bondés. Il n’y aura qu’un train toutes les dix minutes. Les bus et les trains de banlieue, eux, fonctionnent normalement.
« Une grève inacceptable »
Pour le Premier ministre britannique David Cameron, cette grève est « inacceptable ». Il est suivi par le maire de Londres, Boris Johnson, qui assure que seul 30% du personnel du métro soutient la grève et qu’elle est l’œuvre de quelques syndicalistes bornés.
Le syndicat RMT, principal acteur du mouvement, défend l’importance du personnel au guichet et voit en la suppression des postes l’application des mesures d’austérité du gouvernement. Si aucun accord n’est trouvé cette semaine, une nouvelle grève de 72 heures aura lieu mardi et mercredi prochain.