Avec notre correspondante au Vatican, Natalia Mendoza
Près de 150 000 fidèles étaient présents place Saint-Pierre, complètement comble. Ils sont venus du monde entier pour assister à cette bénédiction « urbi et orbi ». C’est l’occasion pour le pape François de se poser comme l’évêque de Rome, mais aussi comme un pasteur universel.
Certains de ses fidèles ont confié à RFI qu'ils étaient conquis par la personnalité, le charisme de ce pape. Ils ont également été touchés par cette bénédiction dans laquelle le pape François a dressé un portrait du monde, de ses fragilités et de ses problèmes.
La Syrie en toile de fond
Une fois de plus, le pape François s’est posé comme le pape des plus faibles, des exclus. On le sait, depuis le début de son pontificat, il a exprimé cette volonté d’ouvrir l’église catholique aux plus faibles. Il a donc invité les fidèles à aller à la rencontre de l’autre, celui qui manque du nécessaire, celui qui est blessé par la vie.
D’autre part, il a évoqué évidemment les grands problèmes du monde : le fléau de la faim, l’extrême pauvreté aggravée par les conflits en ce qui concerne la Syrie. Il a plaidé pour que tous ceux qui souffrent des conséquences de cette guerre puissent recevoir les aides humanitaires.
En ce qui concerne les parties en conflit, il a plaidé pour qu’elles trouvent « l’audace de négocier la paix ». Sur la République centrafricaine, il a appelé à la fin des affrontements et des attentats terroristes. Enfin, pour l’Ukraine, il a plaidé pour construire l’avenir du pays dans un esprit d’unité et de dialogue.