Avec notre correspondante à Athènes, Charlotte Stiévenard
Il aura fallu six mois pour arriver à cet accord provisoire. À l'approche des élections européennes et locales, la coalition au pouvoir en Grèce s'est longuement battue contre de nouvelles mesures d'austérité.
Parmi les points critiques de cette négociation il y a la libéralisation de certains marchés comme celui du lait ou des médicaments, ou encore la simplification des procédures de licenciements collectifs. Pour l'instant, les détails de l'accord préliminaire n'ont pas encore été donnés.
Excédent budgétaire
Par contre, Antonis Samaras, le Premier ministre grec, s'est dépêché d'annoncer les concessions remportées par son gouvernement. Notamment les 500 millions d'euros qui seront utilisés pour aider les populations les plus touchées par la crise en Grèce. Une somme qui provient de l'excédent budgétaire primaire de l'année dernière, le premier depuis dix ans.
L'accord devrait être finalisé dans les prochains jours. En jeu, il y a 8,5 milliards d'euros, la dernière tranche du deuxième plan d'assistance. Une somme à replacer dans le contexte des 240 milliards d'euros accordés sous forme de prêt depuis 2010 à la Grèce.
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