Convergence de vue entre Matteo Renzi et François Hollande

Le nouveau président du Conseil italien Matteo Renzi était reçu ce samedi 15 mars par le président français François Hollande au palais de l’Elysée. Il s’agit du premier déplacement bilatéral du jeune chef du gouvernement italien, entré en fonction fin février. A l’issue d’une rencontre qui s’est prolongée d’une demi-heure sur l’horaire annoncé, François Hollande et Matteo Renzi ont affiché leur convergence de vue sur de nombreux dossiers, et notamment en matière économique et européenne.

Premier objectif commun, sortir de la crise. Matteo Renzi a promis aux Italiens cent jours pour changer le pays. Parmi les mesures annoncées : 10 milliards d’euros pour les faibles revenus, des investissements massifs pour le logement et l’école et de nouvelles règles pour le marché du travail. Une vision partagée par le président français : « Dans les annonces qu’a pu faire le président Renzi dans les choix que j’ai faits pour la France, notamment le pacte de responsabilité, il y a beaucoup de points communs. A la fois la reconnaissance que nous devons moderniser le marché du travail, mais aussi faire que les engagements en termes d’emploi puissent être respectés par l’ensemble des acteurs économiques.»

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Autre convergence, à deux mois des élections européennes, la volonté de peser sur Bruxelles : « Nous allons travailler ensemble - pour nous c’est très important - d’une façon très efficace dans l’intérêt de nos pays, mais aussi pour l’intérêt de l’Europe parce que nous pouvons, nous devons changer l’Europe ensemble », a déclaré le chef du gouvernement italien.

Changer l’Europe, c'est-à-dire mettre la priorité sur la croissance et l'emploi tout en respectant les limites de déficit budgétaire, a assuré Matteo Renzi, qui avait qualifié il y a quelques jours le pacte de stabilité de « pacte de stupidité ».

Matteo Renzi poursuit lundi son voyage en direction de l’Allemagne, où il rencontrera la chancelière Angela Merkel. 

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