Premier objectif commun, sortir de la crise. Matteo Renzi a promis aux Italiens cent jours pour changer le pays. Parmi les mesures annoncées : 10 milliards d’euros pour les faibles revenus, des investissements massifs pour le logement et l’école et de nouvelles règles pour le marché du travail. Une vision partagée par le président français : « Dans les annonces qu’a pu faire le président Renzi dans les choix que j’ai faits pour la France, notamment le pacte de responsabilité, il y a beaucoup de points communs. A la fois la reconnaissance que nous devons moderniser le marché du travail, mais aussi faire que les engagements en termes d’emploi puissent être respectés par l’ensemble des acteurs économiques.»
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Autre convergence, à deux mois des élections européennes, la volonté de peser sur Bruxelles : « Nous allons travailler ensemble - pour nous c’est très important - d’une façon très efficace dans l’intérêt de nos pays, mais aussi pour l’intérêt de l’Europe parce que nous pouvons, nous devons changer l’Europe ensemble », a déclaré le chef du gouvernement italien.
Changer l’Europe, c'est-à-dire mettre la priorité sur la croissance et l'emploi tout en respectant les limites de déficit budgétaire, a assuré Matteo Renzi, qui avait qualifié il y a quelques jours le pacte de stabilité de « pacte de stupidité ».
Matteo Renzi poursuit lundi son voyage en direction de l’Allemagne, où il rencontrera la chancelière Angela Merkel.