C'est peut-être la fin du tunnel pour l'économie espagnole. En tout cas, Mariano Rajoy veut y croire. Dans son discours annuel sur l'état de la nation, le chef du gouvernement a annoncé que non seulement la croissance devrait, en 2014, augmenter de 1%, mais qu'en plus elle devrait s'accélérer en 2015.
Pour conforter le processus, Mariano Rajoy a tout de suite pris des mesures chocs : l'allègement des prélèvements pour 12 millions de contribuables et la suppression de l'impôt sur le revenu pour les plus démunis, et ce dès 2015.
Pour autant, le chef du gouvernement se garde de tout triomphalisme. Il poursuit son combat contre le chômage, qu'il espère voir passer sous la barre des 26%, son taux actuel, d'ici la fin de l'année. Pour y parvenir, moyennant de nouvelles embauches, il a décidé de réduire immédiatement, et pour deux ans, les contributions sociales versées par les sociétés.
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Il semble donc que la politique menée par Mariano Rajoy, au pouvoir depuis deux ans, commence à porter ses fruits. Après avoir frôlé la faillite, l'économie espagnole tente de se redresser, comme le montre la baisse de ses taux d'emprunt. Ses exportations sont reparties à la hausse, et ses entreprises redeviennent plus compétitives.