Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
L’accord en sept points prévoit une visite de l’AIEA à la mine d’uranium de Sagand et à l’usine de yellow cake d’Ardekan dans le sud du pays.
En revanche, il ne prévoit pas une visite au site militaire de Parchin dans les environs de Téhéran, réclamée par l’AIEA depuis 2012. L’Iran est soupçonné d’avoir procédé à une explosion pouvant être utilisée dans le domaine de l’arme atomique. De même, l’accord ne prévoit pas une rencontre de l’AIEA avec les experts et scientifiques nucléaires iraniens.
Ce nouvel accord montre que l’Iran joue le jeu et poursuit sa coopération avec l’AIEA pour faire la lumière sur son programme nucléaire. Il intervient alors que parallèlement, l’Iran et les grandes puissances doivent reprendre les discussions le 18 février prochain à Vienne pour obtenir un accord final pour régler la question du nucléaire iranien et permettre la levée des sanctions économiques contre l’Iran.
Mais plusieurs questions sensibles doivent être réglées. Il y a, tout d’abord, la dimension du programme d’enrichissement d’uranium, notamment le nombre et le type de machine que l’Iran pourra posséder mais aussi le niveau d’enrichissement.
Il y a ensuite le réacteur à eau lourde d’Arak, actuellement en construction, qui pourra produire du plutonium utilisable théoriquement pour la fabrication de l’arme atomique. Sur les deux sujets, les positions restent encore éloignées mais Téhéran se dit déterminé à obtenir un accord.