Avec notre envoyé spécial à Kharkiv, Sébastien Gobert
Ce n'est que le début, la lutte sera longue. En substance, c'est le message principal du premier Forum national du mouvement d'opposition, l'EuroMaidan.
Après deux jours de débats, aucune décision concrète n'a été prise, hormis le refus d'une structuration verticale des protestations. Tout doit rester horizontal, citoyen et participatif, assure-t-on. Et s'ancrer dans la durée.
Le forum a néanmoins marqué une étape nécessaire dans la structuration du mouvement national, qui entend s'ancrer dans la durée.
Pour les opposants à l'EuroMaidan, pourtant, cela n'a que trop duré. Les travaux du Forum ont été perturbés par des attaques à répétition, notamment à la bombe lacrymogène.
A Kharkiv, grande ville de l'est du pays apparemment acquise au président Victor Ianoukovitch, son Parti des régions, majoritaire, a aussi organisé ses propres contre-manifestations, pour réclamer l'ordre et la stabilité.
Pour les protestataires de l'EuroMaidan, cela n'est pas possible sans le renversement du régime. Un objectif que personne ne semble prêt à abandonner, quel que soit le temps que cela prenne.