La Russie a intégré l'OMC, l'Organisation mondiale du commerce, il y a à peine un an et demi. Si elle a sauté le pas, c'est qu'elle estime que le préjudice pourrait atteindre des centaines de millions de dollars par an. Bruxelles a en effet appliqué ce « correctif énergétique » à une série de secteurs dont la métallurgie et la chimie.
Pourtant, selon une source du journal russe Kommersant, l'Union européenne n'est pas un si gros marché pour ces secteurs. En réalité, cette procédure serait une réponse à une autre dispute lancée en juillet dernier.
Les Européens avaient contesté une taxe russe sur le recyclage automobile. Elle était imposée uniquement sur les véhicules importés en Russie. Elle a depuis été modifiée.
Pour l'instant, c'est donc la première étape de la procédure. Les partenaires ont deux mois pour trouver une solution à l'amiable. En cas d'échec, l'OMC désignera un groupe d'experts chargés de trancher.
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