Selon certains, Mikhaïl Khodorkovski n’aurait plus l’intention de faire de la politique ou de participer à la vie économique. Il ne représenterait plus vraiment une menace pour Vladimir Poutine. Ancien oligarque, il symbolise la corruption généralisée de la période post-soviétique. Sa grâce contribuerait donc, à peu de frais, à restaurer l’image du pouvoir en Russie à l’approche des Jeux olympiques de Sotchi.
Selon d’autres, il n’a que cinquante ans et il était le principal adversaire politique de Vladimir Poutine avant son incarcération. Ses années de détention lui octroie un capital de sympathie auprès de la jeunesse et de l’opposition en Russie. La bataille ne fait donc que commencer.
Dix années de prison ont-elles transformé l’oligarque qu’il était en défenseur des droits de l’homme ? A-t-il vraiment envie d’affronter un président russe triomphant, renforcé pour l’instant par ses derniers succès diplomatiques en Ukraine ou en Syrie ? Il devra répondre à ces questions et ses premières déclarations sont très attendues.
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