Avec notre correspondant à Bucarest, Luca Niculescu
Six ans et huit mois de prison, une peine beaucoup beaucoup moins lourde par rapport à ce que le parquet de Bucarest avait réclamé, soit 18 ans. Le tribunal a apprécié la coopération des deux suspects avec la justice.
Un autre procès suivra dans quelques semaines, et il concernera le destin des tableaux volés qui reste officiellement inconnu. Dans un premier temps, la mère du principal suspect a affirmé avoir brûlé les oeuvres dans une tentative de détruire les preuves contre son fils.
Elle a changé par la suite de discours en affirmant les avoir remises à un ressortissant ukrainien qui aurait quitté depuis la Roumanie.
Dans le même temps, le musée d’histoire de Bucarest a certifié que trois, voire quatre tableaux, ont été brûlés, mais ne peut pas affirmer avec précision s’il s’agit des toiles volées à Rotterdam. Il est donc possible que certaines toiles aient échappé au feu.