Depuis le début de l'année, l'Espagne a accueilli 19 milliards d'euros d'investissements étrangers directs, soit deux fois plus que l'année précédente. Entre temps, l'Espagne est sortie de la récession, causée par l'éclatement de la bulle immobilière de 2008, et a commencé à assainir ses finances publiques.
Madrid a enregistré l'entrée d'un fonds singapourien au capital de la compagnie pétrolière Repsol tandis que le fonds souverain d'Abou Dhabi a racheté un autre groupe du secteur énergétique. Qatar Holdings est devenu le premier actionnaire d'Iberdrola. Autant de groupes énergétiques présents en Amérique latine, ce qui ouvre de grandes perspectives aux investisseurs.
Mais Bill Gates, co-fondateur de Microsoft, est également entré au capital d'un groupe de bâtiment et travaux publics. Et on assiste dans le même temps à de nouvelles marques d'intérêt d'entreprises françaises pour le marché espagnol.
Le gouvernement y voit le signe que la perception de l'Espagne, longtemps mauvais élève de la zone euro, est en train de changer, en dépit d'un chômage record de près de 26% de la population active.