Avec notre correspondante à Barcelone, Martine Pouchard
Fagor met la clé sous la porte faute d’avoir trouvé les fonds nécessaires à la poursuite de ses activités et à sa restructuration. Après plusieurs semaines de négociation, le groupe Mondragon, qui contrôle ces coopératives, comme le gouvernement basque, ont décidé de refuser l’aide demandée de 170 millions d’euros.
De la même manière, aucune entreprise du secteur n’a répondu à l’appel pour sauver Fagor. Tous considèrent que la coopérative n'est plus concurrentielle au niveau mondial . Fagor est représenté dans cinq pays et compte 5 642 employés. Mondragon a annoncé que le groupe mettrait en marche le mécanisme de solidarité pour aider les personnes qui, désormais, vont se retrouver au chômage, plus de 2 000 au Pays basque.
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Alors que la procédure de redressement judiciaire va commencer, Mondragon s’engage à participer au sauvetage des branches d’activité qui peuvent l’être encore et à réembaucher certains travailleurs. Dans les prochains jours, d’autres filiales pourraient annoncer qu’elles ont recours à la même procédure de redressement judiciaire. La dette du groupe est estimée à plus de 850 millions d’euros.