Il y a seulement six mois, le président du parti libéral-démocrate, Tim Farron reconnaissait que sa formation était «dans un état critique» et que sa survie «n’était pas garantie». Depuis, le pays a connu une modeste amélioration de la croissance économique ce qui a permis de mieux expliquer aux électeurs et aux militants pourquoi la direction du parti ne s’était pas opposée aux mesures d’austérité imposées par ses partenaires conservateurs au gouvernement.
Le plus dur à avaler pour la base du parti, c’était la multiplication par trois des frais de scolarité pour les étudiants, alors que les Libéraux-Démocrates promettaient de les réduire. Selon le journal The Guardian, Nick Clegg a réussi à surmonter la contestation interne.
Les centristes sentent déjà les élections de 2015 s’approcher. Ils ont su maintenir une coalition stable avec les conservateurs, ce qui semblait improbable il y a trois ans. Pour 2015, ils doivent décider s’ils continuent cette alliance difficile ou s’ils s’orientent plutôt à gauche.