Avec notre bureau à Bruxelles,
La Commission européenne enverra des observateurs sur le Rocher et ce, dès le mois de septembre. Pas avant, malgré les demandes insistantes des autorités britanniques, à moins que la situation ne s’aggrave. C’est en substance la position de la Commission européenne qui tente d’arbitrer le différent entre Londres et Madrid. L’Espagne multiplie les contrôles d’identité à la frontière avec Gibraltar pour lutter, dit-on à Madrid, contre la contrebande de tabac notamment.
Pour Londres, ces contrôles sont illégitimes, disproportionnés et contraires aux droits de libre circulation dans l’Union européenne. Il s’agirait en fait de mesures de représailles, pour protester contre la construction d’un récif artificiel qui pénaliserait les pêcheurs espagnols, selon Madrid.
Les files d’attentes aux frontières s’allongent, constate-t-on à Bruxelles, grâce à des caméras de surveillance installées aux postes douaniers. Mais pour le moment, pas de changement de calendrier du côté européen.