Avec notre envoyé spécial à Luxembourg,
En cinquante ans d’existence, la Politique agricole commune (PAC) aura fait l’objet de quatre réformes en profondeur, toutes enfantées dans la douleur et aucune ne répondant exactement ni durablement à quatre défis parallèles et souvent concurrents : le maintien et la prévisibilité des revenus des agriculteurs ; la garantie du volume et de la qualité vérifiable des approvisionnements en vivres des populations ; le respect par les travaux de la terre et de l’élevage de normes environnementales exigeantes ; la modération du coût global de l’agriculture dans le budget général de l’UE.
Toujours des divergences sur la répartitions des subventions
C'est aujourd’hui la dernière ligne droite de la réforme de la PAC. Les ultimes négociations entre les vingt-sept États membres, la Commission européenne et le Parlement européen continuent d’achopper notamment sur la répartition des aides entres les pays et entre les régions.
L’objectif d’imposer dans six ans et par étape un montant de subvention unique à l’hectare paraît encore éloigné. Les ministres de l’Agriculture se donnent ces deux jours pour parvenir à une formule acceptable pour les députés européens. Le succès n’est absolument pas garanti.