Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibault
« Le dernier attentat montre comment une étincelle se transforme en incendie lorsque la communauté internationale reste silencieuse et que le Conseil de sécurité de l’ONU est incapable d’agir ».
Pour le ministre des Affaires étrangères turc en visite à Berlin, « l’attentat barbare » de samedi s’explique par le silence de la communauté internationale sur le dossier syrien.
Ahmet Davutoglu a jugé « inacceptable » que ses compatriotes comme ses voisins fassent les frais de ce silence. Le ministre, qui rencontrait son homologue allemand, a appelé à une « initiative diplomatique urgente » pour trouver une solution à la crise syrienne.
Ahmet Davutoglu demande à la communauté internationale de « dire stop » et d’adopter une position claire « contre les provocations de Damas ».
Pour le ministre turc des Affaires étrangères, la Turquie « est en droit de prendre toutes les mesures qu’elle veut et continuera de le faire ». Il a accusé une ancienne organisation marxiste, directement liée au régime syrien, d’avoir perpétré les attentats à la voiture piégée de samedi.