Avec notre envoyée spéciale à Rome, Geneviève Delrue
Encore un dimanche pas comme les autres à Rome depuis le départ de Benoît XVI. Pas de lumière dans les appartements pontificaux inoccupés, 115 cardinaux électeurs encore en ville logés dans les maisons religieuses. Les archevêques de Paris et de Lyon qui célèbrent la messe dominicale dans deux grandes églises françaises de la ville, Saint Louis des Français et la Trinité des Monts, derniers moments de liberté avant le retrait dans la Maison Sainte Marthe et la chapelle Sixtine où chaque jour, à partir du mardi 12 mars, se dérouleront quatre votes, deux le matin, deux autres l’après-midi.
Le conclave sera, dit on, de courte durée : deux, trois au plus quatre jours. Les caméras postées sur les toits des terrasses aux abords de la place Saint-Pierre sont sur le qui-vive, prêtes à immortaliser l’instant de la fumée blanche et de l’« habemus papam » mettant un terme à un suspense qui a déjà ici largement commencé.