Avec notre correspondant à Madrid, François Musseau
De plus en plus d'hommes sont concernés. Tout spécialement à Madrid, en Andalousie et dans absolument tous les secteurs. Ce sont les trois principaux enseignements concernant les nouveaux chômeurs, enregistrés par l'agence nationale pour l'Emploi.
C'est un chiffre officiel qu'il faut mettre en relation avec l'enquête de la population active, plus proche de la réalité de la recherche d'emploi. Cette enquête, elle, fait apparaître pus de 6 millions de chômeurs.
Dans ce drame, il y a des situations spécialement difficiles. On sait que 2 millions d'Espagnols sont aujourd'hui en fin de droit avec, au mieux, un revenu minimum d'insertion de 400 euros environ.
Le plus grave, c'est que même les prévisions du gouvernement sont pessimistes pour cette année. L'exécutif de Mariano Rajoy parle d'au moins 600 000 nouveaux sans emploi d'ici fin 2013, comme s'il s'agissait d'une fatalité. Les syndicats disent, eux, que c'est la conséquence de la réforme du marché du travail de 2011, qui « facilite le licenciement ».