La décision d'arrêter la production du site de Castelnaudary avait conduit les 300 salariés au chômage technique. L'annonce de la levée de l’interdiction est un soulagement pour le délégué CFDT, Claude Hill : « Les ministres me disent à haute voix avec le sourire, " vos produits sont clean". On n’a rien à reprocher au niveau sanitaire, bactériologique, qualitatif. Je suis satisfait. On va reprendre le boulot».
Benoit Hamon, ministre délégué à la Consommation, a tenu à rassurer les salariés en leur affirmant qu'ils n'étaient pas responsables de ce scandale, il leur a assuré que le gouvernement mettait tout en œuvre pour que l'enquête en cours dise clairement qui sont les responsables.
« Il y aura sanction, affirme-t-il. On ne fait pas de l’argent impunément en trompant les consommateurs dans ce pays, en Europe. Et l’exemplarité avec laquelle nous avons traité cette affaire, c’est aussi un message que nous envoyons à toutes celles et ceux, qui, en lien avec des filières européennes plus ou moins obscures, voudraient continuer à nous faire passer du cheval pour du bœuf, et en faisant de l’argent par cette tromperie ».
En attendant les conclusions, les activités de l'entreprise resteront sous la surveillance des services de contrôle sanitaire.