Avec notre bureau de Bruxelles
Les mesures décidées mercredi soir, le 13 février, lors de la réunion spéciale des pays touchés par le scandale de la viande chevaline devaient être formellement adoptées par une réunion plénière des ministres européens. C’est désormais chose faite.
Le plan d’action entre donc immédiatement en vigueur. Il va se concentrer sur deux volets de tests dont on aura les résultats d’ici un mois. Un dépistage ADN des produits à base de bœuf est ainsi prévu. Il devra détecter ou non la présence de viande de cheval. Au total, 2 250 tests de contrôle seront effectués sur des plats préparés, type lasagnes, hamburgers, etc. Suivant leur taille, les différents pays de l’Union européenne verront se dérouler sur leurs territoires entre 10 et 150 tests, principalement chez les distributeurs.
Le deuxième volet consiste à contrôler cette fois la viande de cheval vendue comme telle, avec un test par lot de 50 tonnes. Le but est de dépister la présence de phénylbutazone, un anti-douleur pour les chevaux de course, qui est nocif pour l’homme. Cela représenterait environ 4 000 contrôles sur des carcasses de chevaux.
Pour le reste, l’agence policière Europol est désormais chargée de coordonner l’enquête. A un peu plus long terme, les Européens vont s’atteler à imposer sur les étiquettes des plats préparés le lieu de provenance de la viande.