En supprimant 3 700 postes, la banque britannique veut réaliser une économie de 1,7 milliard de livres sterling en 2005, soit près de 2 milliards d'euros.
Barclays compte désormais concentrer ses efforts sur des activités et des zones géographiques plus rentables : au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et en Afrique. L'Europe continentale passerait donc au second plan, à l'exception des activités de gestion de fortune.
Une stratégie pour changer d'image
« Nous voulons changer ce que fait Barclays », a déclaré Antony Jenkins, le directeur général de la banque britannique, qui a été nommé l'année dernière après la chute de son prédécesseur, Bob Diamond, mis en cause dans le scandale des manipulations du taux interbancaire Libor.
Barclays a dû faire de lourdes provisions pour régler les contentieux liés à des ventes abusives de produits financiers. Elle a réalisé une perte nette de plus d'1 milliard d'euros en 2012, contre un bénéfice de près de 2 milliards et demi d'euros engrangé en 2011.
Par ces changements stratégiques et ce plan de restructuration, le nouveau directeur général espère redorer le blason de Barclays. La fermeture de la division Structured Capital Markets, qui donnait aux multinationales des conseils pour payer le moins d'impôts possibles, devrait d'ailleurs être annoncée prochainement.