Avec notre correspondante à Prague, Christine Dupré
Les meetings sont terminés et plus de 70% des Tchèques sont bien décidés à se déplacer pour élire leur président. Il y a ceux qui ont déjà leur favori :
« Au bout du compte, je vais voter sans doute pour [Milos] Zeman, l'ancien Premier ministre social-démocrate. Il a beaucoup d'expérience, il a dirigé le gouvernement et aussi son parti, alors... »
« Moi, je vote pour Schwarzenberg. C'est le meilleur candidat en lice. Au moins, lui n'est pas corrompu. »
Ceux qui ont une vision sur la fonction présidentielle :
« Je pense qu'un président doit avoir une valeur, une vraie autorité morale. Sinon, son rôle n'est que symbolique. »
« Je pense que le président doit avoir de bons contacts, une visibilité dans l'Union européenne au moins, et dans le monde entier. Et qu'il doit aussi avoir une vraie relation politique avec son pays. C'est ce dont a besoin la République tchèque. »
Et pour finir, un adieu mordant au sortant, l'europhobe et narcissique Vaclav Klaus :
« Le dernier bon président que nous avons eu, c'était Vaclav Havel. »