De notre correspondante à Athènes, Amélie Poinssot
« Elle est venue, elle a vu, elle a promis », titre le quotidien Ta Nea ce matin, arborant une Angela Merkel déguisée en Cariatide. « Nous nous sommes rapprochés du sauvetage », peut-on lire dans l'édito.
Mais pour le journal Kathimérini, la route à suivre est encore longue : « Il n'y a aucun moyen, magique ou autre, de sortir du jour au lendemain de la crise, peut-on lire en Une. La route de l'euro va être longue, avec un certain nombre de revirements et de difficultés. C'était cela, conclut l’éditorialiste, le message clair et sec de Mme Merkel. »
Les journalistes grecs restent donc dans l'expectative, la chancelière allemande ne s'étant pas engagée pendant son bref passage à Athènes. Certes, avec sa venue dans la capitale grecque, elle a cassé l'isolement international et elle a montré qu'elle s'intéressait au cas grec, explique Adonis Karakousis dans l'édition électronique de To Vima. « Mais elle n'a pas caché qu'il restait beaucoup à faire, poursuit le chroniqueur, et elle ne s'est pas non plus engagée pour notre maintien dans la zone euro : elle a juste manifesté un souhait et un espoir. »
En clair, le problème grec reste entier, c'est la tonalité qui ressort des journaux grecs ce mercredi matin.