Au total, l'Etat balte doit 7,5 milliards d’euros au FMI et à l’Union européenne. Si le pays engage le remboursement de cette dette, c'est grâce à une croissance économique dynamique : 3,5% prévu pour cette année, soit l'un des meilleurs taux de l’UE.
« Il est important pour d'autres pays de s'inspirer de la Lettonie », déclarait en juin la directrice générale du FMI, Christine Lagarde.
La Lettonie a connu la pire récession de toute l'histoire entre 2008 et 2009 : son produit intérieur brut (PIB) a reculé de 25%.
Pour remédier à cette situation, le gouvernement letton a adopté l'un des plans d'austérité les plus durs au monde. Les mesures de rigueur se sont traduites par une forte réduction des salaires et des dépenses publiques.
Cette austérité a toutefois été critiquée par de nombreux économistes pour son coût social et humain : l’émigration s’est accélérée et les services publics se sont dégradés.
Le marché de l’emploi souffre lui aussi : le chômage reste élevé, environ 15% de la population active. Il pourrait se maintenir à un niveau à deux chiffres jusqu'en 2017.