Les Pussy Riot vont être fixées sur leur sort. Ces jeunes femmes, toutes âgées de moins de trente ans, sont en détention provisoire depuis cinq mois et doivent répondre de « hooliganisme et d’incitation à la haine religieuse » pour avoir chanté, le 21 février dernier, encagoulées avec guitares et sonorisation, une prière anti-Poutine dans la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou, le cœur de l'orthodoxie russe.
Le parquet de Moscou a requis trois ans de camp pour cet acte. Mais dans le monde entier, les militants des droits de l'homme se mobilisent pour obtenir leur libération, et le respect de la liberté d'expression en Russie. Y compris les chanteurs.
De Madonna à Yoko Ono en passant par Björk, Sting ou Paul Mc Cartney, la mobilisation des artistes du monde entier en faveur des trois musiciennes russes est exceptionnelle.
Un peu partout dans le monde, des manifestations étaient prévues ce vendredi, jour du verdict,pour demander leur libération immédiate. L'un des organisateurs en France, Alexis Prokopiev, de l'association Russie-Liberté.