Du coté des bons élèves, on retrouve, sans surprise, l’Allemagne avec une augmentation de 0,3% du PIB. Dans le vert également, l’Autriche et les Pays-Bas qui enregistrent un taux de 0,2%. Quant à la France, son PIB est au point mort, avec une croissance nulle.
A l’autre bout du spectre, les pays fragiles de l'Europe du Sud s’enfoncent dans la récession. L’Espagne : -0,4%, l’Italie : -0,7% et le Portugal : -1,2%. Dans ce pays, la situation s'aggrave et le chômage a atteint les 15%. Même certains pays, comme la Belgique et la Finlande, qui avaient, jusqu’à présent, plutôt résisté à la crise, font moins bien que prévu.
Et les perspectives ne sont pas réjouissantes. On s’attend à un nouveau recul de l’activité dans les prochains mois et à une hausse du chômage, qui pourrait atteindre les 12%. Et si le troisième trimestre devait, lui aussi, s’avérer négatif, la zone euro serait alors officiellement en récession.
Seul espoir, la baisse des prix du pétrole et le repli de l'euro qui pourraient relancer la consommation et stimuler la croissance.