Attentat anti-israélien en Bulgarie: la police recherche un complice du kamikaze décédé

Pratiquement depuis le début de l'enquête, les autorités bulgares ont rejeté la thèse du loup solitaire. Le kamikaze présumé, décédé dans l'attentat-suicide anti-israélien du 18 juillet à Bourgas, n'a pas pu agir seul, disent les enquêteurs.

Avec notre correspondant à Sofia, Alexandre Lévy

Depuis le 21 juillet, les enquêteurs concentrent leurs recherches sur un homme dont les médias ont publié le portrait-robot. A la différence du principal suspect, il a les cheveux courts et le teint mat. Selon certaines sources, c'est même lui qui aurait tenté de louer une voiture la veille de l'attentat, s'exprimant en anglais avec un fort accent arabe.

Pour la presse israélienne, il serait en fuite quelque part en Europe, et le Mossad serait déjà à ses trousses. A Sofia, on dit en revanche qu'il n'aurait pas pu quitter le pays, la hantise de la police est d'ailleurs qu'il soit en possession d'une deuxième bombe.

Mais toutes ces affirmations, souvent très volatiles, restent au conditionnel. Ici, comme en Israël, elles trouvent pourtant un écho considérable dans les médias. Et cela va certainement continuer, tant que l'identité tout comme les motivations du principal suspect restent un mystère.

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