Alexis Tsipras l'a répété plusieurs fois : il souhaite que son pays se maintienne dans la zone euro mais ne veut pas entendre parler du memorandum, c'est-à-dire du plan d'austérité de l'Union européenne (UE), du Fond monétaire international (FMI) et de la Banque centrale européenne (BCI) pour la Grèce.
« Il n’y a rien à négocier dans le memorandum, a affirmé Alexis Tsipras, car on ne négocie pas l’enfer. Le memorandum est une voie qui conduit vers l’enfer, il a été annulé par le vote grec du 6 mai et sera définitivement remis aux oubliettes de l’histoire par le nouveau vote grec du 7 juin. »
Jean-Luc Mélenchon, à ses cotés à la conférence de presse, regrette que le leader grec ne soit reçu ni par le président de la République, ni par un ministre, ni par le Parti socialiste.
« Je désapprouve l’ostracisation dont fait l’objet Alexis Tsipras, s'est-il indigné. Il n’est pas juste, il n’est pas convenable, il n’est pas européen de ne pas recevoir celui qui a été chargé il y a peine 15 jours de former le gouvernement grec. Au minimum la solidarité à gauche devrait prévaloir. »
Prochaine étape européenne pour Alexis Tsipras : l'Allemagne, où il doit rencontrer des leaders de la gauche radicale mais pas de dirigeants officiels.