Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut
Si le nouveau ministre a rappelé que les promesses de campagne sur la discipline budgétaire seraient tenues, c’est pour mieux en défendre d’autres, à commencer par le soutien à la croissance sur lequel les moyens à mettre en œuvre ne suscitent pas un accord complet avec l’Allemagne. Cela vaut pour les euro-obligations. Pierre Moscovici a rappelé que chacun avait des positions connues, façon comme une autre de dire qu’elles divergeaient, Berlin rejetant ce financement européen commun.
De même le ministre français a botté en touche à propos d’un autre sujet de discorde franco-allemand, une licence bancaire pour le fonds de soutien à l’euro ou sur le rôle de la Banque centrale européenne, autre sujet tabou en Allemagne.
Pierre Moscovici a enfin critiqué les informations du magazine allemand Der Spiegel selon lesquelles François Hollande ne serait pas favorable à la nomination de l’Allemand Schäuble à la tête de l’Eurogroupe.