Les Grecs avaient pris l'habitude d'entendre les Européens se plaindre de la lenteur avec laquelle les mesures d'austérité promises étaient appliquées. Le ton commence à changer.
Horst Reichenbach qui dirige la délégation d’experts européens chargée de la mise en œuvre du plan de redressement des finances publiques grecques s'est déclaré « optimiste comme jamais » devant les progrès réalisés.
De plus, la Grèce est désormais assurée de recevoir 185 milliards d'euros de prêts de l'Union européenne et du FMI d'ici 2015, dont 7 milliards et demi d'euros perçus il y a quelques jours. Les créanciers privés ont également accepté pour l'immense majorité d'entre eux d'effacer une grosse part de la dette.
Mais les Grecs ne sont pas au bout de leurs peines. La récession devrait encore atteindre 4,5% cette année pour la cinquième année consécutive, après 7% de recul du PIB l'an dernier. En 2013, l'économie devrait arrêter la glissade infernale avec une récession limitée à 0,5%. Mais d'ici-là le chômage aura dépassé les 19% de la population active.