Avec notre correspondante à Lisbonne, Mary-Line Darcy
Du travail oui, du chômage non. Plusieurs centaines de manifestants ont défilé dans les rues de Lisbonne répondant à l’appel de la CGTP qui, d’ordinaire, n’organise pas de manifestations les jours de grève générale. Mais beaucoup voulaient crier leur mécontentement, notamment les jeunes comme Carlos Guedes. « Nous, on croit que notre pays a un futur, qu’il peut s’en sortir. Mais l’austérité ne créer pas de l’emploi. C’est même le contraire, le chômage augmente. Alors, on réclame d’autres solutions, pas celles que nous propose le FMI », dit-il.
De l’autre côte de la pyramide d’âge, des retraités qui s’inquiètent des ponctions sur les revenus et l’augmentation des prestations sociales. « On n’arrête pas de nous supprimer nos droits. Et puis maintenant on s’attaque à nos salaires. Alors, nous on pense que c’est important de manifester, on est là pour protester et montrer notre mécontentement », confie Augusto Vidalgo, un ancien agent d’assurance.
Devant le Parlement portugais, outre les slogans contre l’austérité, les manifestants ont réclamé la fin de la tutelle du Fonds monétaire international.