L’Etat hongrois a du mal à refinancer sa dette sur les marchés de capitaux et son avenir financier dépend d’une demande de prêt d’un montant de 15 à 20 milliards d’euros auprès des institutions européennes et du FMI, Fonds monétaire international.
L’octroi de ce prêt est suspendu à quelques questions encore en suspens sur la réforme de la Banque centrale hongroise. Depuis le 17 janvier, la Hongrie est sous procédure d’infraction. Elle vient de recevoir un avis motivé. L’étape suivante la mènera directement devant la Cour européenne de justice.
Le Premier ministre Viktor Orban a beau reprocher à la Commission européenne son absence de « légitimité démocratique », il se retrouve sous pression, il ne lui reste plus qu'un mois pour mettre son pays en conformité avec les traités européens.
La Commission européenne chargée de veiller au respect des traités n'est pas satisfaite également par les explications fournies par le gouvernement hongrois sur une autre réforme, celle de la magistrature qui apparaît comme une grossière reprise en main de la justice par le Fidesz, le parti au pouvoir. La protection des données des citoyens ne serait pas non plus totalement garantie.