Affaire Mills : Berlusconi bénéficie de la prescription

Une nouvelle fois, l'ex-chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, accusé de corruption de témoin dans le cadre de l'interminable procès Mills, a bénéficié de la prescription. Il risquait 5 ans de prison.

Le verdict est tombé très vite : Silvio Berlusconi sauvé une fois de plus par la prescription. Il faudra attendre encore un peu pour savoir s'il est reconnu coupable ou non des faits qui lui sont reprochés : la corruption de témoin. Le tribunal a 90 jours pour motiver sa décision.

Les avocats du Cavaliere clament déjà victoire. Silvio Berlusconi qui n'était pas présent, il assistait à un match du club de football qu'il préside l'AC Milan, était accusé d'avoir « acheté » pour 600 000 dollars de faux témoignages de la part de son avocat britannique David Mills. L'avocat d'affaires avait été condamné en février 2009 à quatre ans et demi de prison, peine confirmée en appel, avant que la Cour de cassation ne prononce là encore la prescription en février 2010, tout en dénonçant dans ses attendus un « cas de corruption gravissime ».

Condamné à trois reprises à un total de 6 ans et 5 mois de prison ferme pour corruption, faux en bilan et financement illicite d'un parti politique, Silvio Berlusconi a réussi à se faire acquitter ou à bénéficier de la prescription. Il est encore poursuivi dans trois affaires : le Rubygate pour prostitution de mineure et abus de pouvoir, Mediaset pour fraude fiscale, et Unipol pour « violation du secret de l'instruction ». Les juges milanais n'en ont pas fini avec Silvio Berlusconi.

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