Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu
La Suisse confirme sa préférence. Le Gripen suédois équipera son aviation. Le choix est effectué au détriment du Rafale de Dassault Aviation, écarté essentiellement en raison de son prix jugé trop élevé.
Cette confirmation, donnée par le ministre suisse de la Défense entouré de tout son état-major, met fin à une controverse ouverte ces derniers jours à propos de la capacité de l’intercepteur suédois à assurer la protection du ciel et du territoire helvétiques. Elles avaient été mises en doute dans des rapports techniques datant de deux ans et précédant une évaluation à l’automne.
Les militaires suisses ne contestent pas la supériorité opérationnelle du Rafale mais ils jugent son concurrent suédois pleinement à même de remplir, à meilleur compte, les missions et le cahier des charges définis par le gouvernement. Un budget de 2,6 milliards d’euros est prévu pour l’acquisition de 22 Gripen. Le Parlement sera appelé en juin à ratifier la décision de l’exécutif.