Le ministre des Finances Evangelos Venizelos l'a rappellé : c'est « l'heure de vérité » qui sonne ce dimanche 12 février pour la Grèce. Le Parlement doit approuver le dispositif d'effacement de 50% de la dette détenue par les banquiers privés. Ce qui correspond à un allégement de 100 milliards d'euros assorti d'un délai de remboursement plus long à des taux d'intérêts plus bas.
Les députés doivent aussi se prononcer sur un nouveau plan d'austérité de trois milliards d'euros qui prévoit une baisse de 22% du salaire minimum, une déréglementation du marché du travail, la suppression en 2012 de 15 000 emplois publics et la réduction de certaines pensions de retraite.
De leur décision dépend l'octroi par l'Union européenne de 130 milliards d'euros. Un ballon d'oxygène dont la Grèce ne peut se passer car sinon, elle ne serait pas en mesure de faire face, le 20 mars prochain, au remboursement d'un emprunt de 14,5 milliards d'euros.
« C'est perdre un peu ou perdre tout. » C'est ainsi que l'ex-Premier ministre Georges Papandréou a résumé le choix laissé au Parlement.