Avec notre bureau de Bruxelles
La Commission européenne avait laissé le choix à la Belgique : soit un gel partiel des dépenses, soit des mesures définitives mais rapides, de restrictions budgétaires.
En ligne de mire, des réductions de dépenses pour l’Etat belge de plus d’un milliard d’euros. Le gouvernement a choisi la solution de facilité : un gel temporaire de certaines dépenses prévues au budget 2012. Ce seront les chemins de fer et la défense qui devront se serrer le plus la ceinture.
Pour la Commission européenne, le budget de la Belgique pour cette année ne serait pas parvenu à atteindre son objectif, à savoir un déficit public de 2,8% du produit intérieur brut.
La Commission a estimé que non seulement la croissance prévue ne serait pas atteinte, mais qu’en outre certaines mesures budgétaires ne devraient pas amener les rentrées escomptées, comme par exemple la lutte contre l’évasion fiscale.
Au mois de novembre, la coalition actuellement au pouvoir, après seize mois d’affaires courantes, avait accouché dans la douleur du budget 2012. Et ce budget à peine ficelé continue à engendrer des polémiques.
Ce week-end, les parlementaires avaient entamé une attaque en règle contre les salaires des ministres en augmentation apparente, et cela parce que les projets budgétaires qui prévoient 5% de baisse de ces salaires, n’avaient pas été remis à jour.