Le Royaume-Uni ordonne une nouvelle enquête sur les dangers des implants mammaires

L'affaire des implants mammaires PIP continue d'inquiéter les autorités au Royaume-Uni : elles ont ordonné l'ouverture d'une enquête sur les données utilisées pour évaluer les risques de ces prothèses fabriquées avec un gel de mauvaise qualité et qui peuvent se rompre facilement. Les explications reçues jusqu'à présent seraient incohérentes.

Avec notre correspondant à Londres, Adrien Moss

Ce sont des informations communiquées par un des plus importants fournisseurs d’implants mammaires en Grande –Bretagne qui provoquent cette volte-face des autorités sanitaires. Elles assuraient que le taux de rupture de ces implants n’était que de 1% contre 5% en France. Ces chiffres seraient faux.

Après avoir reçu de nouvelles informations, le ministre britannique de la Santé , se dit préoccupé et mécontent. Les taux de rupture seraient plus élevés. Le directeur du service national de santé va revoir en urgence toutes les statistiques des opérations d’implants mammaires.

Le ministre promet de prendre les mesures nécessaires après cette nouvelle évaluation des dangers de ces prothèses. La décision de ne rien faire après la découverte du scandale en France avait déjà été sévèrement critiquée.

Les 40 000 femmes britanniques ayant reçu ces implants ne sont plus seulement inquiètes. Elles sont en colère, et 250 d’entre elles ont déjà porté plainte.

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