La zone euro exige un écrit de la Grèce pour tout nouveau prêt

Les ministres des Finances de la zone euro qui étaient réunis à Bruxelles le 7 novembre, ont demandé à la Grèce un engagement «écrit», par lequel le prochain gouvernement s'engagera à respecter les réformes et ses promesses d'économies budgétaires.

Avec notre bureau à Bruxelles

C’est la condition que les dix-sept ministres des Finances de la zone euro ont posé cette nuit à la poursuite des paiements de l’aide européenne. Ils demandent aux autorités grecques et en particulier aux présidents du Parti socialiste (Pasok) et de la Nouvelle Démocratie, (principal parti de la droite grecque), les deux formations qui vont former la nouvelle coalition, d’envoyer une lettre par laquelle ils s’engageront formellement à tenir leurs engagements.

Il s’agit ici des conditions acceptées lors du dernier sommet dans la nuit du 26 au 27 octobre par le Premier ministre Georges Papandréou.

En échange, les Dix-Sept s’étaient engagés à verser la prochaine tranche, les huit milliards d’euros que la Grèce attend impatiemment depuis le dernier paiement en juillet.
Ce paiement avait été suspendu la semaine dernière lors de l’annonce du référendum avorté de Georges Papandréou.

Il devrait être avalisé à la mi-novembre après la réception de la lettre grecque. Le président le l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker s’est par ailleurs en quelque sorte, félicité qu’il y ait enfin en Grèce une perspective de consensus national quant à la lutte contre la crise.

Et dans la zone euro, les autres Etats membres craignent la contagion de la crise grecque à leur propre pays.

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