Avec notre correspondante à Moscou, Anastasia Becchio
Avant d’apporter son aide aux pays les plus en difficulté de la zone euro, le FMI veut voir des signaux clairs de leur part. C’est le cas de la Grèce. Le pays, en quête d’un nouveau gouvernement, attend le versement de la prochaine tranche de prêts de 8 milliards d'euros, faute de quoi, il se retrouvera en cessation de paiement.
Mais pour Christine Lagarde, tout futur versement doit être conditionné par la résolution de la crise politique : « Ce dont nous avons besoin du point de vue du FMI et de ses critères, c'est de la clarté politique. C'est une condition pour avancer dans toute négociation et pour tout versement ».
Autre pays en difficulté dans la zone euro : l’Italie. Le FMI va y envoyer prochainement une mission qui mènera une analyse détaillée des mesures proposées pour sortir de la crise : « Notre mission consiste à envoyer une mission qui travaillera de façon indépendante et qui proposera son expertise et l'expérience qu'elle possède dans ce domaine. Nous le ferons rapidement ».
La Russie, elle, s'est dite prête à participer à un plan d'aide à la zone euro via le Fonds monétaire international. Aucune annonce concrète sur le montant éventuel de l'aide russe, ni sur le calendrier n'a été annoncé au cours de la visite de Christine Lagarde.