David Cameron défend les intérêts britanniques face à la zone euro

S'adressant à la presse qui l'accompagnait, ce vendredi 28 octobre 2011, au sommet du Commonwealth à Perth en Australie, David Cameron a déploré que la City soit soumise à des « attaques permanentes » de Bruxelles avec de nouvelles règles pouvant affaiblir la place financière londonienne.

Sur fond de tension anti-Union européenne en Grande-Bretagne, David Cameron monte au créneau pour défendre les intérêts britanniques, face à ses partenaires de la zone euro.

Le Royaume-Uni, dont l'économie repose essentiellement sur les services , a fait de sa place boursière le premier centre financier européen. Il entend bien le défendre et pour ce faire, il dénonce les nouvelles règlementations financières que Bruxelles va mettre en place.

La City s'inquiète d'une régulation accrue des produits dérivés, ceux là même qui ont été pointés du doigt lors de la crise financière de 2008. Il rejette également le projet de taxe sur les transactions financières, taxe soutenue par la France et l'Allemagne. Si cette taxe voit le jour, Londres affirme qu'elle affaiblirait sa compétitivité face à Wall Street ou aux grandes places financières asiatiques avec des conséquences sur l'emploi.

Pour David Cameron, les pays de la zone euro cherchent une plus grande intégration fiscale pour soutenir leur monnaie, mais ils ne doivent pas oublier les intérêts des 10 autres pays membres de l'Union.

Partager :