Avec notre envoyé spécial à Assise, Antoine-Marie Izoard
C'est devant la petite chapelle restaurée par Saint-François d'Assise que le pape a appelé les différentes religions à contester de façon « réaliste et crédible » le recours à la violence pour des motifs religieux.
Entouré de leaders juifs et musulmans, orthodoxes et anglicans, boudhistes ou encore représentants des religions africaines, Benoît XVI a assuré une nouvelle fois que la violence, au nom de Dieu, était le travestissement de la religion et contribuait à sa destruction. Le pape a aussi renouvelé le mea culpa maintes fois prononcé par Jean-Paul II, évoquant ainsi la honte des chrétiens pour les violences religieuses commises au cours de l'Histoire.
Mais le pape et théologien Benoît XVI a aussi assuré que la négation de Dieu aujourd'hui était une violence sans mesure, au même titre que le terrorisme dont il a par ailleurs dénoncé la cruauté impitoyable. Et Benoît XVI n'a pas manqué enfin de faire référence à l'invitation qu'il avait lancée à quelques non croyants en vue de cette rencontre, des humanistes comme la philosophe française d'origine bulgare Julia Kristeva, présentés comme des « chercheurs de Dieu et de vérité ».