Avec ce report du sommet européen, les Vingt-Sept veulent se donner du temps pour apporter une réponse forte et complète à la crise de la dette. L’Union semble ne pas vouloir manquer un nouveau rendez-vous avec les marchés financiers. La prochaine rencontre des chefs d’Etat et de gouvernement doit être l’occasion de marquer un grand coup pour enrayer la contagion de la crise de la dette.
De plus les Vingt-Sept veulent afficher leur unité au sommet du G20 prévu au mois de novembre. Les Européens souhaitent donc peaufiner leurs réponses en particulier sur une éventuelle recapitalisation des banques les plus exposées à la crise.
Les 27 comptent aussi pouvoir annoncer le renforcement du FESF (Fonds européen de secours financier). Mais le processus de ratification au sein de la zone euro n’est pas terminé. L’issue du vote au Parlement slovaque reste encore très incertaine. Autre problème dans le calendrier : les Européens attendent toujours le rapport sur la situation budgétaire en Grèce. De ses conclusions, dépendra le versement ou non, de la prochaine tranche d’aide à Athènes.
Dans ce contexte, les Bourses européennes ont terminé en forte hausse, ce lundi 10 octobre, rassurées par les résultats du sommet franco-allemand de dimanche. Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, lui, va rencontrer le Premier ministre grec, Georges Papandréou, jeudi 13 octobre, à Bruxelles.