Avec notre correspondant à Varsovie, Damien Simonart
Donald Tusk assiste toute l’après-midi à un tournoi de football pour enfants. Le Premier ministre leur remet lui-même les médailles avant de les emmener au futur stade national de Varsovie qui accueillera l’Euro 2012.
Un événement colossal que le leader du parti libéral Plateforme civique compare volontiers à son programme électoral. Il estime ainsi que « le plus grand enjeu c’est la sécurité, le calme, et un développement systématique de la Pologne pour que chaque endroit de ce pays ressemble à notre stade national ».
Jaroslaw Kaczynski, le président du parti conservateur d’opposition Droit et Justice évite les médias. Il préfère le cadre plus tranquille d’un repas familial pour se donner une image plus chaleureuse. Mais devant ses militants, l’ancien Premier ministre clôture sa campagne par une dernière attaque contre le gouvernement et ses voisins russe et allemand, jugeant qu’il y en « assez de ce pouvoir arrogant envers ceux qu’il considère comme faibles, et conciliatoire voire prosterné devant les puissants. Nous ne nous agenouillerons devant personne ! », s’exclame le frère du l’ancien président décédé, Lech Kaczynski.
Dans les derniers sondages, le parti libéral de Donald Tusk compte entre 5 et 10 points d’avance sur celui de l’opposition. Mais les 30% d’indécis pourraient changer la donne. Depuis vendredi minuit, il est trop tard pour les convaincre.