Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut
«Yes we can ! ». En écho au président américain qui a critiqué la gestion de la crise de la dette par les Européens, Georges Papandréou a repris la célèbre formule de Barack Obama.
Le Premier ministre grec a souligné, dans un discours combatif, que son pays tiendrait tous ses engagements. Il a souligné que ses concitoyens faisaient actuellement un effort surhumain et jugé frustrantes les critiques contre son pays.
Angela Merkel, qui prenait également la parole à l’invitation de la Fédération allemande de l’industrie (BDI), a dit en substance aux Etats-Unis qui, dans le passé, ont plaidé pour des programmes de relance en Europe : « No we can’t ! »
Pour la chancelière, la priorité consiste dans la réduction des dettes. Angela Merkel a rendu hommage aux efforts de la Grèce et assuré Athènes que Berlin ferait tout pour venir en aide à son partenaire.
A l’adresse d’une population opposée à ces aides, Angela Merkel a à nouveau souligné que l’Allemagne profitait de l’euro. Elle doit achever de convaincre les députés de sa majorité qui, jeudi, lors d’un vote jugé stratégique, pourrait rejeter l’élargissement d’un fonds de secours à la monnaie unique européenne.