Avec notre bureau à Bruxelles,
C'est à la quasi unanimité que les FDF, les Fédéralistes démocrates francophones, mettent fin à leur union avec les libéraux au sein du MR, le Mouvement réformateur. L'issue de ce vote n'est pas une surprise, le torchon brûle depuis plusieurs jours entre les deux formations.
Le président du FDF, Olivier Maingain, ne cesse de dénoncer le compromis obtenu entre Flamands et francophones sur l'avenir de l'arrondissement bilingue de Bruxelles-Hal-Vilevorde. Ce dossier cristallise depuis des années les tensions communautaires en Belgique et selon cet accord, des milliers de résidents francophones de la périphérie bruxelloise ne pourront plus voter pour des candidats de leur communauté linguistique. Un abandon jugé innacceptable pour le FDF.
Les libéraux répondent pour leur part avoir sauvé les droits électoraux de la communauté francophone dans six communes autour de Bruxelles. Si le MR sort affaibli de cet épisode, son président Charles Michel peut aussi arguer avoir défendu l'intérêt du pays plutôt que celui de son parti.