La Réserve fédérale américaine, a jugé hier que la reprise aux Etats-Unis était non seulement « lente » mais qu'elle était surtout menacée par des « risques importants ». De quoi doucher tout espoir sur les marchés et cela d'autant plus que la FED n'a annoncé que des mesures très modestes pour soutenir l'économie américaine.
Ajoutez à cela les propos alarmistes tenus par les grands acteurs économiques de la planète réunis à Washington pour les assemblées générales du Fonds monétaire internationale et de la Banque mondiale et vous obtenez ce décrochage des bourses.
Christine Lagarde, la directrice générale du FMI, a en effet annoncé que le chemin de la reprise pour la croissance mondiale se rétrécissait et Robert Zoellick, le patron de la Banque mondiale, a lui jugé le monde dans une zone dangereuse.
Tout aussi problématique, la cacophonie qui règne sur les moyens de faire face à cette situation. Si certains mettent en avant la nécessité d'apporter un fort soutien à la croissance, d'autres au contraire appellent à une réduction des déficits pour endiguer la crise.
Pas de quoi calmer donc la fébrilité des marchés.