La participation de Timothy Geithner à la réunion de Wroclaw est plutôt exceptionnelle. Le secrétaire américain au Trésor a déjà été invité à des réunions de l'Ecofin par le passé, mais c'est la première fois que son agenda lui permet de s'y rendre.
Sous la pression des marchés, les Européens cherchent désespérément à sortir du bourbier grec et réaffirment leur soutien indéfectible à la monnaie unique. Mais à Wroclaw ils vont aussi distribuer les cartons rouges à d'autres maillons faibles. Et en premier lieu à l'Espagne, accusée de ne pas agir assez énergiquement pour renforcer ses banques après les mauvais résultats obtenus aux tests de résistance.
Il y a donc du pain sur la planche. La crise budgétaire est entrée en effet dans une nouvelle phase. Les banques ont du mal à se faire confiance et à se prêter mutuellement de l'argent. La crise du crédit menace. Les Banques centrales ont annoncé mercredi 14 septembre qu'elles allaient mettre des liquidités à disposition des banques. Ce qui a fait remonter les bourses, mais elles attendent un vrai signal politique pour être rassurées.