Avec notre envoyée spéciale à Madrid, Geneviève Delrue
C’est un pape rajeuni, heureux, qui est apparu à sa descente d’avion, où il a été accueilli par le roi Juan Carlos et la reine Sofia.
Le discours d’arrivée, en réponse à celui du roi d’Espagne, a d’emblée posé les grandes lignes et défini l’esprit de ces 26ème Journées mondiales de la Jeunesse.
Premier message de Benoît XVI : la jeunesse effectivement, a des défis particuliers à relever. Parmi ceux-ci, il y a la précarité des emplois, le manque de travail, mais aussi la «superficialité», la consommation, la banalisation de la sexualité. Pour le pape, avec l’aide de la foi ces défis pourront être relevés.
Ne pas avoir honte de son identité chrétienne
Deuxième message : les jeunes croyants ont des problèmes car ils subissent une discrimination et ne peuvent pas dire ouvertement leur foi. Alors, le pape leur a lancé : «N’ayez pas honte du Seigneur !», une phrase qui fait écho au «N’ayez pas peur ! » prononcé par Jean Paul II, peu après son élection. Le contexte d'alors était tout autre, c'était celui, celui du communisme. Aujourd’hui, l'heure est à la «sécularisation» de la société.
Benoît XVI vient lancer à Madrid non pas un message de reconquista, de reconquête, mais bien un message d’espérance.